Bouteflika aux anges, au diable la démocratie en Algérie

Publié le par Tournesol

 

 

 

 

Bouteflika aux anges, au diable la démocratie en Algérie !

Bouteflika aux anges, au diable la démocratie en Algérie !

 

Si on se réfère aux dates historiques on pourra dire qu’il aura fallu 7 ans de guerre, du 1er novembre 1954 au 5 juillet 1962, pour que les Algériennes et les Algériens  puissent arracher leur indépendance et libérer leur pays du colonialisme français. Mais si on se réfère à la date du 5 octobre 1988 et la considérer comme le point de départ d’une lutte pour la démocratie,  et contre le régime dictatorial et  le parti unique, on constate que plus de vingt ans après, hélas, le régime est toujours là. Pire, il est revenu en force en modifiant la constitution et bourrant les urnes, permettant ainsi au président de se présenter pour un troisième mandat - à vie.  On se pose alors la question suivante : Combien d’années faut-il pour le peuple algérien pour qu’il  se débarrasse enfin de ce régime ? Mais à l’allure où vont les choses, j’aurais plutôt tendance à dire que le bout du tunnel n’est pas pour demain, que plusieurs générations peuvent être sacrifiées et asphyxiées dans ce tunnel sans jamais connaitre la sortie.

Il y a des tumeurs qu’on arrive à soigner, mais malheureusement il existe des tumeurs malignes qu’on a du mal à guérir. Et vue l’évolution des choses en Algérie, j’aurais tendance, à penser que ce régime imposé au peuple a les mêmes caractéristiques qu’une tumeur maligne.

Pour réussir à éradiquer cette maladie qui gangrène le sommet du pays et  ses satellites, en dopant et généralisant  la corruption, en banalisant la valeur du travail, en faisant plonger sa jeunesse  dans le désespoir, cette jeunesse qui  ne voit pas la couleur de l’or noir de son pays, un seul moyen est possible : Etre plus malin.

 

Etre plus malin que cette tumeur maligne qui ronge notre pays demande l’union de la société civile derrière un véritable parti d’opposition.  Un parti qui n’a jamais accepté de jouer le rôle de lièvre, qui n’est jamais rentré dans  les combines du système pour lui donner une occasion  de trouver des prétextes à l’instauration de l’état d’urgence et plonger des régions entières dans l’insécurité en appelant à la mise en place de milices… En un mot, un parti d’une réelle opposition composé de personnes intègres, ayant une conscience consciencieuse une farouche volonté et comme  devise : servir son pays et non pas se servir.  

Si je me suis mis à table pour écrire ces quelques mots, cela veut dire que je suis convaincu que dans mon pays, on peut trouver des centaines de milliers de personnes qui peuvent jouer ce rôle et qui ont les capacités pour faire avancer les choses.

Malheureusement, et pour terminer, une autre vérité resurgit,  me brise le cœur et me donne envie de vomir sur ceux qui n’arrivent pas à manger à leur faim dans un pays qui déborde de ressources et qui,  le lendemain du scrutin sortent dans les rues pour scander vive Bouteflika, ainsi que sur ceux qui ont fait des mains et des pieds, ceux qui ont vendu leurs derniers bien pour fuir le pays vers l’occident et le lendemain du scrutin, dans les consulats ils arrivent à montrer leurs visages devant les caméras et scander à haute voix : Vive Bouteflika. Cette amère vérité me pousse à dire que pour être malin et éradiquer cette  tumeur maligne ce n’est pas pour le lendemain.

 

R . BOUAICH   LE 12/04/2009

 

Publié dans politique

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